
Dès le 20 octobre, sur nos écrans Visions, film mettant en vedette Diane Kruger, Mathieu Kassovitz et Marta Nieto dans les rôles principaux. J’avoue juste voir le nom de Mathieu Kassovitz et j’étais emballée. J’adore sa carrière qui va de la haine, en passant par Amen, le fabuleux destin d’Amélie Poulin ou la série le bureau des légendes. On ajoute à cela que le réalisateur Yann Gozlan qui a connu un grand succès avec la « boîte noire » et tout me prédisposait sur le papier à un bon moment cinéma.





Pilote de ligne confirmée, Estelle mène, entre deux vols, une vie parfaite avec Guillaume, son mari aimant et protecteur. Un jour, par hasard, dans un couloir d’aéroport, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel…
Et nous spectateur, nous voilà entrainés dans une spirale, mélangeants rêves / réalité entre prémonition et réminiscence. Cela devient complexe et difficile à suivre. On s’enlise. Dommage, car le film a beaucoup d’atouts. La photographie est maîtrisée. Les images sont très léchées. La bande sonore colle bien au sujet. Les 3 acteurs principaux font leur possible. Diane Kruger qui est de toutes les scènes est à son meilleur. C’est le scénario qui pêche un peu. À trop vouloir soumettre différentes pistes, une impression de lourdeur qui ne mène nulle part s’installe. N’est pas Hitchcock qui veut. C’est peut-être encore un peu tôt dans la carrière de Yann Gozlan.
Si vous aimez les scénarios alambiqués et vous torturez le cerveau alors ce film est pour vous. Personnellement je doute toujours d’avoir bien compris. Mais il vaut la peine d’être vu une fois.
N’hésitez pas à m’écrire pour me donner votre compréhension du scénario lorsque vous l’aurez vu.
Distributeur : Opale