Une de moins

Le 5 octobre dernier paraissait aux Éditions Druide le tout nouveau roman de Chrystine Brouillet : une de moins

À la lecture de ce roman, nous retrouvons l’enquêtrice fétiche de Chrystine Brouillet : Maud Graham. 20e fois que nous pouvons tourner les pages pour la suivre. Cette fois-ci cela est complètement relié à l’actualité. L’enquête se passe en 2021, en pleine pandémie. Mais rassurez-vous ce n’est pas le sujet.

Il faut bien reconnaître qu’elle fut une des pionnières du polar québécois.

LE RÉSUMÉ : Dès le début du confinement, Maud Graham affirme qu’il y aura recrudescence de féminicides, les victimes étant enfermées avec leurs bourreaux. Malheureusement, sa prédiction s’avère exacte. En constatant la vague grandissante de ces meurtres dans la province, elle se sent impuissante, pensant à ces femmes qu’on n’arrive pas à protéger. Lorsqu’un nouveau drame survient à Québec, Graham constate que ce féminicide dissimule une autre réalité, tout aussi violente et inquiétante. Car ce n’est pas seulement l’agressivité de certains conjoints qui culmine : la haine d’autres hommes, tapis derrière leurs écrans d’ordinateur, ne cesse de croître…

Cette histoire est composée de 4 mini histoires et nous découvrirons qu’elles auront toutes un lien, dont un que Maud Graham va créer d’elle-même. J’avoue que celle de son fils Maxime n’est pas la meilleure des 4 selon moi. En plus des récurrents, de nouveaux personnages s’ajoutent sous les traits de collègues. Cela permettra peut-être de continuer lorsque l’écrivaine fera prendre sa retraite à Maud qui a maintenant plus de 50 ans.

L’écriture est simple et on avale les pages sans s’en rendre compte. Mais régulièrement on s’arrête un instant, et on fige. En effet tout au long du roman de Chrystine Brouillet y parsème les noms, date et lieu des féminicides ayant eu lieu au Québec en 2021. Cela est glaçant de se dire que toutes ces femmes sont mortes sous les coups d’homme. Si seulement c’était les dernières, mais j’en doute. La pandémie n’a fait qu’amplifier un mal existant depuis toujours oserai dire. L’Humain n’est pas toujours beau.

Petit conseil, achetez le dans une libraire indépendante.

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