Quelle soirée que celle vécu jeudi soir pour la première de la pièce Showtime du trio projet bocal. Ce n’est pas un style théâtral, mais moult styles présentés avec pour mot d’autres : nous faire rire encore et encore.

Projet bocal c’est Sonia Cordeau, Simon Lacroix et Raphaëlle Lalande. Friands d’humour absurde, depuis des années ils créaient de petites représentations limites incognito pour assouvir cet amour. Et puis arriva ce qui arriva, on leur proposa la grande scène du théâtre Duceppe.
Le passage chez « les grands » est une réussite tout en restant dans l’humour absurde !!! Dans les premières minutes, ils arrivent à faire rire les spectateurs en ne disant pas un mot !
Lorsque le rideau se lève, le décor est une scène de théâtre vide. Sonia. Raphaëlle et Simon discutent entre eux pour savoir ce qu’ils présenteront ce soir. De l’impro ! C’est simple, et ne demande pas beaucoup de moyen. Par conséquent leur subvention des fromages d’ici est remise à un obscur organisme géré par Jean-Guy Boulette.
Mais il y a un, mais tel un vaudeville : aucune idée ne vient et le temps presse, le public est là.
Dès lors ils se rabattent sur un plan B, puis C et ainsi de suite pour passer en revue plusieurs types théâtrale.
Après 5 min de plan B soit, pièce américaine à gros budget, nous nous pensons installés pour le reste de la représentation dans cette histoire de repas de Thanksgiving dans une maison cossue et paf, nous voilà emportés vers un segment comédie musicale, puis un autre style théâtre documentaire pour finir par un rap battle. C’est celui que j’ai le moins apprécié, peut-être parce les paroles n’étaient pas très audibles.
C’est à l’arrivée du plan B que nous découvrons les seconds rôles. Quelle brochette d’artistes ! mon chouchou : Éric Bernier ! Je ne me pouvais de le voir jouer le père de famille tout de rose vêtu. Son gendre n’est pas mal non plus. Mais je vous les nomme tous : Jean-Marc Dalphond, Natacha Filiatrault, Raphaëlle Lalande, Dominique Leduc, Étienne Lou, Alexia Martel et Olivier Rousseau.
Au final tout tombe à pic que ce soit les textes, les décors, les costumes, les seconds rôles. J’ai adoré cette satire douce-amère du théâtre et si je me fie à tous les rires durant la soirée composée de tout le gratin du monde artistique en cette soirée de première, je ne suis pas la seule. Comme quoi, un théâtre n’est pas un style enfin sauf le TNM.
Courez voir cette pièce d’ici le 17 décembre au théâtre Jean Duceppe, non seulement vous allez rire, mais vous saurez ce qu’il arrive à Jean-Guy Boulette. Vous ne voudriez pas que je vous dévoile tout.
Crédit photos : Danny Taillon