Pour la première pièce de la saison le théâtre Duceppe présente salle des nouvelles. Jouée en 2021, au trident de Québec, les critiques étant dithyrambiques, j’étais plus que ravie d’aller voir cette pièce pour pouvoir vous en parler.

Vaut-elle toutes ces critiques élogieuses ? Réponse, oui sauf pour une chose.
Présentateur-vedette du journal télévisé́ de la chaîne UBS depuis vingt ans, Howard Beale, interprété par Denis Bernard n’a plus les cotes d’écoute. Arrive ce qu’il doit arriver, il apprend qu’il ne lui reste plus que 15 jours avant de rendre l’antenne définitivement. Mais au moment de dire au revoir au téléspectateur, lors d’un de ses derniers bulletins, coup d’éclat !

Non seulement il indique pourquoi il est remercié, mais déclare qu’il se suicidera en direct le mardi suivant. Ses propos font le buzz, et les cotes d’écoute remontent en flèche.
Découvrisant un peu dans via la bande-annonce.
La jeune carriériste Diana (Gabrielle Côté), qui travaille à la programmation, y voit alors une façon de faire du journal télévisé́ nouveau genre. Elle convainc son patron Max (Hugues Frenette) de garder Howard. Ce dernier accepte et va se prendre au jeu. De plus en plus, il « chroniqueur » en donnant son opinion. Il faut dire que son franc parlé plait au public. Le journal évolue en freak show avec chauffeur de salle (Mustapha Aramis) telle une émission de variétés.
La jeune carriériste Diana (Gabrielle Côté), qui travaille à la programmation, y voit alors une façon de faire du journal télévisé́ nouveau genre. Elle convainc son patron Max (Hugues Frenette) de garder Howard. Ce dernier accepte et va se prendre au jeu. De plus en plus, il « chroniqueur » en donnant son opinion. Il faut dire que son franc parlé plait au public. Le journal évolue en freak show avec chauffeur de salle (Mustapha Aramis) telle une émission de variétés.




Dans l’adaptation qu’en a faite Lee Hall, elle garde également d’autres éléments autres que le journalisme. C’est là que mon sauf pour une chose prend forme. Pour moi, l’histoire de cœur entre Diana et Max n’apporte rien. Ainsi la pièce qui dure 1h50 sans entracte aurait pu être un peu écourtée. Par contre la mise en scène de Marie-Josée Bastien fait bien ressentir le côté tout va vite dans l’info. En effet, le décor ainsi que les 11 interprètes autour de Denis Bernard sont toujours en mouvement. On dirait une ruche autour de son abeille. Et l’abeille fait toute une performance. Il est magistral ! mais n’en attendons-nous pas moins d’une abeille 😉.
La pièce sera jouée jusqu’au 7 octobre au théâtre Jean Duceppe. Je souhaite qu’elle soit reprise en région.