Paul Piché : Sur le chemin des incendies

Les artistes, et nous, public, sommes habitués lors de concert de les voir nous livrer leur dernier album. Si sa carrière est longue, ils nous gratifient de quelques-uns de ces incontournables avec le but premier de nous faire découvrir ces dernières créations.

Quelle belle idée de la part de Paul Piché de partir en tournée avec l’album Sur le chemin des incendies, paru en 1988 pour souligner les 35 ans de sa sortie. Lors de sa première montréalaise, vendredi dernier, au Théâtre Outremont, accompagné de Rick Haworth (guitare), Mario Légaré (bassiste) et Pierre Hébert (batterie), ses fidèles parmi les fidèles, il avait pour choristes en plus de Chloé Lacasse une salle pleine prête à chanter dès les premières notes de chaque chanson. C’est d’ailleurs parmi eux que débute le concert.

À plusieurs reprises des extraits vidéo sont projetés. Nous y retrouvons Paul, Rick et Mario, discuter de la façon dont certains morceaux ont été créés. Cela donne une touche intimiste au concert. Cet aspect l’est également hors l’écran. Paul prendra la parole sur scène pour ajouter des anecdotes sur telle ou telle chanson avec l’aide et la connivence évidente de ses musiciens, qui tout comme lui ont encore et toujours le feu sacré. Les années ne semblent pas avoir d’emprise sur eux. La joie de Mario Légaré était pour moi un bonheur à voir !

Pour revenir à la base de l’article Paul a lui aussi ses incontournables, que s’il ne chante pas, le public serait déçu. Il s’en amuse pour introduire une des chansons du récital : Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir : Ovation dans la salle ! il y a aura deux autres, mais je garde le mystère

Conclusion ni la musique, ni les textes, ni leur plaisir à jouer, et encore moins celui de chanter, rien n’a pris une ride. C’est une très belle tournée, que la tournée Paul Piché célèbre les 35 ans de son album Sur le chemin des incendies.

Le temps d’aimer
Le temps d’oublier
Le temps d’avoir un garçon

On l’appellera Mathieu
On l’appellera Léo
On pourrait l’appeler Eve
Si il s’avérait elle

Mais le temps d’aimer
Le temps d’oublier
Nous a laissé un garçon

Je la voulais douce et fière
Tu le voulais grand et beau
Je voulais qu’elle aime son frère
Comme j’aimais les berceaux

Ah oui ces berceaux qui balancent
Qui n’peuvent rien contre le temps
Ni contre l’amour en partance
Même s’ils nous prennent pour parents
Parents d’un enfant qui profite
À chaque poussée de balançoire
Doit-il subir ce qu’on mérite
Qu’a-t-il à faire de nos histoires

Le temps d’aimer
Le temps d’oublier
Je vois grandir un garçon

Des souliers avec des ailes
Que j’ai achetés sans savoir
Lui font marcher l’arc-en-ciel
Il m’a demandé d’y croire
Quatre fois l’tour du soleil
Comme la terre a voyagé
Dans l’univers que je lui lègue
Saura-t-il poser ses pieds

Le temps d’aimer
Et je lace un soulier
Je vois courir un garçon

Je vous mets le lien de la tournée comme cela impossible pour vous de pas trouver une date qui vous convienne. Lien de la tournée

Mais quoi de mieux de que l’écouter chanter pour terminer cet article !

Crédit photo : SNAPePHOTO

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