L’usine de théâtre potentiel

La LNI depuis quelques années diversifie son offre et cette fois-ci elle nous propose un match d’impro version théâtre : L’usine de théâtre potentiel. Quoi de mieux que François Étienne Paré et Joelle Paré-Beaulieu pour nous expliquer cela.

Pas d’arbitre, pas de sifflet, pas de points comme à l’accoutumée. Le thème, découvert en direct par les 5 comédiens (Frédéric Blanchette, Mathieu Lepage, Marie Michaud, Joëlle Paré-Beaulieu et Simon Rousseau), se matérialise au travers des choix faits par nous, spectateurs, via une plateforme interactive en tout début de soirée. Entre éclairages, distribution des temps de parole, ambiances sonores et musicales… 1250 combinaisons possibles.

À partir de là grand saut dans le vide pour 90 min.

Afin de savoir qui doit parler, deux écrans de chaque côté de la scène, ou les comédiens et nous-mêmes, voyons apparaitre le nom du désigné. Au bout de ces 90 minutes, une histoire aura été créée en direct pour une seule et unique représentation, celle à laquelle nous venons d’assister.

Je suis admirative par cette répartie qu’on ses joueurs de LNI. Pour l’avoir déjà vue par le passé encore une fois Joelle Paré-Beaulieu m’a « bluffée ». C’est vraiment une des meilleures joueuses actuelles et elle mérite bien son trophée Marie-Michaud de la joueuse de l’année 2022.

J’aime ce nouveau concept qui rend encore plus noble cet art qu’est l’improvisation. Telle une pièce, nous avons non pas le droit à des actes, mais à 7 jeux. À chaque début s’illuminent en blanc les noms de ceux qui pourront interagir dans ce jeu. Le seul bémol que j’aurais est le temps des fois imparti à un comédien un peu trop long par moment. Cela brise un peu le rythme. Mais le tout donne une soirée des plus agréables dans un théâtre que j’affectionne l’espace libre.

Il y a des représentations jusqu’au 4 février, alors vous savez ce qu’ils vous restent à faire.

Billetterie

Crédit photos : Arach’Pictures – Najim Chaoui © Théâtre de la LNI

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