Louis Étienne Santais

En musique instrumentale, le dernier artiste québécois reconnu est Alexandra Stréliski. Avec 2 ans de retard, je viens de découvrir Louis Étienne Santais. Gros coup de cœur que je tiens à vous faire partager.

Pianiste autodidacte d’une grande sensibilité, Louis-Étienne conjugue habilement et de façon spontanée la musique classique au minimalisme pop moderne. Bien belle façon de nous initier au classique que l’on a tendance à juste relier au Mozart, Beethoven, Schubert d’une autre époque. Vive le classique du 21e siècle.

Il vient de sortir une interprétation personnelle du morceau culte de Dépêche Mode « Enjoy the Silence » , en proposant, groupe qu’il admire et que j’adore également, mais qui n’aime pas Dépêche mode.

La version de Santais a été distillée de façon à ne conserver que ses éléments les plus fondamentaux. La mélodie demeure, mais est soutenue par une nouvelle harmonisation.  Il a créé cette interprétation en hommage au claviériste et cofondateur de Dépêche Mode, Andy Fletcher, qui est décédé en mai dernier, pour qu’il y voue une grande admiration. Écoutez plutôt :

Après cette écoute je n’ai qu’une envie en découvrir plus. Il a publié un album en 2020 : Reflection I. Ce dernier a accumulé 10 millions de vues. Comme quoi le streaming permet de se faire écouter par-delà les frontières. Mes morceaux préférés de l’album quasiment tous avec peut-être un penchant pour la plage du nord.

En playlist un mix de ses chansons, avec celles d’Alexandra Stréliski et Jean-Michel Blais au coin de feu avec un bon livre et le moment sera parfait.

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