Les colocs groupe iconique du Québec voit son mythique album dehors novembre expliqué sur scène au traves ce spectacle du même titre que l’album dont la première montréalaise avait lieu hier au studio cabaret du théâtre st Denis.
Pour moi, arrivée en 1999, leur musique fut une des premières à être découverte, aimée et adoptée. Mais avec cette fin tragique en 2000, celle-ci ne résonna qu’à travers, la radio, mes CD d’un autre temps et de nos jours mes airpods. Pas de concert alors je vous laisse imaginer mon excitation à l’idée de voir ce spectacle, moi une de leur fan finie.
On parle bien de spectacle et pas de concert. André Vanderbiest, Vander au Québec, dernier bassiste du groupe et présent lors de la création de cet album fait des conférences depuis des années à propos de son vécu. Fort de cela avec la comédienne Marilyn Bastien ils ont construit ce spectacle. Vander sur scène se livre à nous pour nous raconter comment l’album a pris forme au travers SES anecdotes, SON vécu de l’époque, leurs engagements…
Vander ne voulait pas d’une simple enfilade de chansons ni d’un concert hommage aux Colocs. Voici ce qu’il dit lui-même : « D’autres le font et le font très bien. J’ai eu envie de laisser plus de place aux textes. Je raconte des anecdotes qui appellent une chanson, puis une autre… On passe ainsi à travers tout l’album. »
Où fait-il cela ? La scène est divisée en 2 parties. D’un côté deux musiciens et de l’autre un décor qui en regroupe 3 : décors la chambre, la cuisine et la pièce de création. Cela évidemment n’est pas sans rappeler le chalet de Saint-Étienne de Bolton, lieu de création de l’album. Et nous public, on se sent plus intime avec les protagonistes.
Les, car Hubert Proulx prend les traits de Dédé Fortin ou nous parle de Dédé. Gros exploit de sa part. Il ne joue pas à être Dédé, surtout quand il chante, et c’est très bien comme cela. Sachant que les sœurs de Dédé, des proches et Sébastien Ricard se trouvaient dans la salle hier, je n’ose imaginer la pression sur les épaules de Hubert Proulx. Je lui lève mon chapeau, surtout quand il chante dehors novembre.
Avec l’accord de la famille de Dédé Fortin et conformément à la mission de Pourquoi Scène, 10 % des recettes en tournée seront versés à la Fondation Dédé Fortin ou à un organisme local œuvrant en prévention du suicide. Hier soir la recette allait à l’accueil Bonneau. Dédé aurait été fier de ce geste.
Alors si vous avez un cadeau à vous faire actuellement c’est celui-ci. ils seront en tournée en travers le Québec. Voici les dates et billetterie ci-dessous
Crédit photo : pourquoi par sur scène