Les 8 péchés capitaux selon Christian Bégin

25 ans, que Christian Bégin n’avait pas créé un spectacle solo. Autant dire que je ne connaissais de lui que cette émission curieux Bégin (la fameuse parodie de Marc Labrèche) et son franc-parler. J’allais donc enthousiaste, voir son spectacle au théâtre Outremont.

Concept basé sur les 8 péchés capitaux, Christian Bégin célèbre et questionne la présence des vices dans nos vies à travers la vision du quinqua qu’il est : privilégié au premier abord : blanc, hétérosexuel, cisgenre et à l’aise financièrement.

Tout au long du spectacle il essaie de déconstruire cette vision que nous avons de sa vie, en nous démontrant que tout n’est pas rose, le bonheur ne se trouvant pas dans une boite de cracker jack. Au sortir, j’ai passé un bon moment, même si j’avoue ne pas avoir ri du début à la fin contrairement à ma voisine de gauche, et surtout pas en crescendo. Des fois le soufflet retombe, pour faire un jeu de mots culinaire à lui l’épicurien. Je trouve cela dommage pour un homme avec son passé professionnel. Peut-être est-il un peu rouillé après une si longue absence d’écriture de textes qui « punchent » à chaque coup. Par contre il est attendrissant quand le sujet est directement lié à sa propre vie.

Si vous n’avez pas encore froncer du sourcil il y a 7 péchés capitaux, pas 8 : l’orgueil, l’envie, la gourmandise, la paresse, la colère, la luxure et l’avarice. Depuis un an sur le net il a distillé des petites vidéos, une pour chaque vice. cliquez sur un mot et vous pourrez la visionner. Le 8e est de son explication et l’explocation est savoureuse.

Par contre, je vous déconseille d’y aller avec des enfants. Impossible de vous dire le nombre de fois ou il a sacré. Cela finit par ne plus rien apporter au propos. Comme le dit l’expression : trop c’est comme pas assez, il faut savoir doser.

Après la vraie première est seulement le 25 octobre. Là ceux sont les dernières soirées de rodage version grand format. Il se baladera partout au Québec avec ce spectacle au cours de prochains mois.

Si je le peux, je retournerais voir ce show quand il reviendra à Montréal. Il aura surement évolué comme le bon vin.

Billetterie

Laisser un commentaire