Le plongeur

Enfin le dernier film de Francis Leclerc prend l’affiche. Depuis le temps je voyais affiche et bande-annonce, l’impatience était au rendez-vous et je n’ai pas été déçue.

D’entrée de jeu, la bande sonore de la première scène nous indique que nous allons entrer dans un univers tel les superbes bandes-son des séries Viking ou Game of Thrones. Vous allez comprendre en écoutant les notes du début de la bande-annonce.

Le monde dans lequel nous allons nous retrouver immergés est celui des cuisines d’un restaurant et plus particulièrement le travail de plongeur. Montréal, hiver 2002. Stéphane (Henry Picard), 19 ans, fan de Métal, étudiant en graphisme, rêve de devenir illustrateur. Mais depuis des mois il s’engouffre dans une spirale menaçante : il est accro aux jeux.

Les dettes s’accumulent. Il perd pied et l’engrenage déboule : sa blonde (Marie-lou Jade Charbonneau) le quitte, son colocataire le met dehors, car il doit des parts de loyers. Son cousin Malik (Guillaume Laurin) découvrant cela l’oblige à trouver un travail : il devient plongeur au restaurant la Trattoria.

Il y fera la connaissance de Bébert (Charles-Aubey Houde), Bonnie (Joan Hart), Greg (Maxime De Cotret), Renaud (Fayolle Jean Jr), Jonathan (Robin L’Houmeau), Sarah (Marie-Ève Beauregard), Nick (Zackary Evrard), Séverine (Gabrielle Côté). Quel second rôle pour Maxime de Cotret !

Après le personnage de Stéphane, l’autre important est la musique. Elle est présente quasiment tout le temps. Cela m’a fait penser au film CRAZY. On pourra donc entendre en autre Fade to Black, de Metallica, Smack My Bitch Up, de The Prodigy, Got The Time, d’Anthrax et Seventh Son of a Seventh Son, de Iron Maiden la meilleure chanson selon Stéphane. Mais il n’y a que du métal. Vos oreilles pourront reconnaitre des extraits de Radiohead, Block Rockin’ Beats, de The Chemical Brothers, ou encore Faded, de Ben Harper.

Une fois le restaurant fermé, Bébert, Bonnie, Greg et Jonathan vont terminer la soirée dans les bars ou l’alcool coule à flots. Et pour Stéphane toujours cette envie de jouer encore et toujours. Il essaie pourtant de s’en sortir en cumulant les heures, en essayant de se tenir éloigné des machines à sous, mais l’enfer est pavé de bonnes intentions…

Dans le livre de Stéphane Larue, aux éditions Le Quartanier, 2016, au dire d’amis qui eux l’ont lu, on dévorait les pages captivantes par l’énergie, la force du personnage. Tout ceci se retrouve dans le film. On s’attache au personnage principal, voulant savoir comment il va se sortir de cela, sans jamais de longueur, et musique au top.

Avec cette sortie en salle ce vendredi 24 février, les entrées de film québécois devraient bien commencer l’année. ! Allez le voir, cela vaut vraiment la peine. Tout le monde y trouvera son compte.

Crédit photo : Danny Taillon

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