Pour les plus de 20 ans, ce titre doit vous rappeler quelque chose à un mot près : nouveau
Voici donc le 2e remake du film de Francis Weber : le jouet. En effet une version américaine était sortie en 1982 The Toy. Tellement mauvais qu’il était passé sous silence dans le monde francophone et c’est mieux ainsi.
En 1976, l’histoire était la suivante : après quelques mois de chômage, François Perrin (Pierre Richard) trouve enfin un emploi dans le journal de Rambal-Cochet. Un jour, alors qu’il effectue un reportage dans un magasin de jouets, il se retrouve nez à nez avec Éric, le jeune fils de son patron. Celui-ci, gâté et capricieux, exige qu’on lui « offre » le reporter comme jouet.

En 1976, l’histoire était la suivante : après quelques mois de chômage, François Perrin (Pierre Richard) trouve enfin un emploi dans le journal de Rambal-Cochet. Un jour, alors qu’il effectue un reportage dans un magasin de jouets, il se retrouve nez à nez avec Éric, le jeune fils de son patron. Celui-ci, gâté et capricieux, exige qu’on lui « offre » le reporter comme jouet.

Transposé en 2022, cela donne Sami (Jamel Debbouze) vit heureux dans une cité de banlieue avec ses amis, ses voisins et sa femme Alice. Pour l’anniversaire de son fils (Simon Faliu), l’homme le plus riche de France (Daniel Auteuil) fait ouvrir le grand magasin qui lui appartient. Alexandre choisit Sami, le gardien de nuit, comme nouveau jouet.
En général je déteste tout ce qui est reprise, que ce soit au cinéma, chanson… je trouve toujours que l’original est mieux sauf peut-être pour la chanson « killing me softly » des fugees, mais je m’égare. En apprenant la sortie de ce film, j’étais partagée, mais ouverte à l’idée grâce au choix des acteurs : Jamel Debbouze et Daniel Auteuil.



Plus les minutes passaient, plus je savais que la copie ne dépasserait pas l’original. Oui, on retrouve la mini voiture, une grande réunion interrompue, être dans une baignoire tout habillé, tirer avec un pistolet d’enfant sur un adulte, mais l’essence du film n’est plus là. Francois Perrin était un employé humilié qui ne gagnait rien dans l’histoire si ce n’est ne pas perdre son emploi. Sami, lui accepte contre de l’argent. Or c’est justement cela qui était dénoncé : le capitalisme roi.
Jamel Debouzze endosse un rôle de grand frère de substitution. Mais n’est-ce pas le rôle qu’on lui a attitré depuis des années : celui du grand frère. Le film tourne autour de lui, plus qu’autour du fils cherchant l’amour de son papa. Même s’il fait ce qu’il peut, je l’ai déjà vu bien plus drôle. En effet, les dialogues font sourire, mais jamais rire à gorge déployée.
Le jeune acteur, Simon Faliu pourra surement dire qu’il a fait ses débuts avec un monstre sacré du cinéma Daniel Auteuil et un du rire Djamel Debouzze, mais surement pas comme LE film qui aura lancé sa carrière.
Distribué par Les Films Opale, la sortie en salle est prévue pour le vendredi 24 février 2023 à travers le Québec. Vous passerez un bon moment, mais le film ne deviendra pas culte comme le premier.
Crédit photos : Caroline Dubois et Christine Tamalet