La nurse du Yorkshire

Il me semble que Stacey Halls est en train de devenir une de mes auteures chouchou. Après avoir adoré L’orpheline de Foundling (vous pouvez retrouver ma chronique en cliquant ici) je viens de dévorer la nurse du Yorkshire. Dévorer le mot est faible.

De quoi parle l’histoire ?

Nous sommes en Angleterre au début du 20e siècle, dans cette campagne profonde du Yorkshire. Ruby, nurse fraîchement diplômée, vient tout juste d’être engagée par la famille England qui a quatre enfants. Heureuse d’avoir décroché ce nouveau poste elle va se rendre compte que dans cette maison isolée quelque chose ne tourne pas rond. L’ambiance est pesante, limite malsaine. Les autres domestiques frôlent les murs à la vue de madame. Personne pour lui expliquer pourquoi monsieur enferme madame le soir dans sa chambre à double tour.

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C’est vraiment bien écrit. Je ne l’ai pas lu en version anglaise, mais la traduction par Fabienne Gondrand est juste merveilleuse. Le vocabulaire est recherché sans être ronflant. Un vrai plaisir à lire. On peut facilement imaginer les lieux, que ce soit la campagne, l’usine, la maison, les différents modes de vie (ceux des aristocrates, et ceux des employés de maison) tellement les détails y sont dépeints dans les moindres recoins sans pour autant apporter de la lourdeur au texte. Pour finir de vous donner envie de lire ce livre, sachez que l’histoire de Ruby est une histoire vraie. Le roman ne tourne pas uniquement autour de la famille England. Celle de Ruby va venir s’imbriquer.

J’avoue que je n’aie pas vu venir le dénouement jusqu’aux derniers chapitres au compte-goutte et pour certains aspects à l’inverse totale de là où j’allais.

Et que dire des couvertures, je les trouve absolument sublimes. Il ne me reste plus qu’à trouver chez un bouquiniste Les Sorcières de Pendle ! et j’aurais tous les livres parus.

En cherchant sur le net j’ai trouvé cette vidéo d’une des conférences à la sortie du livre. Si cela vous tente d’en savoir plus par Stacey Halls, mais off course in English dnas le texte.

Éditions Michel Lafon

Nombre de pages 396

2 réflexions sur “La nurse du Yorkshire

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