La Complainte du givre

Avant hier soir, j’assistais à la première de la Complainte du givre, création de danse contemporaine de Simon Renaud.

Lorsque nous entrons dans la salle de La Chapelle Scènes Contemporaines les deux interprètes Joanie Michaud (autrice-compositrice) et Marie-Pier Gilbert (danseuse-chorégraphe), sont déjà installées, mais cachées sous de gros duvets molletonnés.

Le comprenant, petit à petit la salle fait le silence et la chorégraphie peut débuter. C’est très lent à se mettre en place et je commençais à m’inquiéter. En effet, les deux artistes toujours cachées sous leurs duvets font des mouvements à vitesse de paresseux. Puis une chanson, après cette période de silence. Les duvets tombent, un peu comme la symbolique du papillon qui sort de sa chrysalide. Cela semble dire, nous avons travaillé une chorégraphie et nous voilà sur scène pour vous la présenter.

Elles se meuvent durant tous le reste toujours de façon très lente, se cherchant l’une et l’autre. Parfois, elles se frôlent pour mieux s’éloigner et au final après 1 heure se trouver. Tout cela dans un quasi silence ponctué d’extraits audio provenant d’une résidence au Danemark en 2020 alors que l’une apprenait à danser et l’autre à chanter.

Où le font-elles ? Dans un décor épuré, puisque juste quelques planches de panneaux isolants rigides pour murs intérieurs de fondation.

Je vais rarement voir des représentations de danse contemporaine, et j’avoue qu’au sortir j’étais un peu déçue. Pour moi danse contemporaine il y a le mot danse. Là j’ai vu de personnes se mouvoir sur une scène. Pas que cela soit désagréable, mais déroutant pour la novice que je suis. Je pense qu’il faut être un initié de cet art pour apprécier à sa juste valeur cette chorégraphie.

Alors si vous êtes adeptes de danse contemporaine passez par le théâtre La Chapelle d’ici le 18 décembre.

Billetterie

Crédit photos : Marie-Ève Dion

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