Gaz Bar Blues

Vingt ans après sa sortie, le film Gaz Bar Blues, de Louis Bélanger, devient une pièce de théâtre, et surement un futur classique.

L’histoire tout le Québec la connait tellement le film est devenu un incontournable du patrimoine québécois. Vraiment pour le au cas, je vous met le résumé : Dans le quartier où tout le monde l’appelle «Le Boss», François Brochu lutte pour maintenir en vie son gaz bar, malgré la maladie qui l’affaiblit, la criminalité qui s’intensifie et la concurrence impitoyable que lui mène la nouvelle station libre-service voisine. Il voit bien que son temps est compté : ses enfants rêvent d’une autre vie, nous sommes en 1989, et pendant qu’il était occupé à besogner, le monde a avancé.

C’est avec un grand bonheur que j’ai donc retrouvé François rôle repris par Martin Drainville, ce père de famille monoparentale de 3 enfants, Réjean (Frédéric Lemay) et Guy (Steven Lee Potvin), et non pas un 3e fils, mais une fille Nathalie (Miryam Amrouche)., David Laurin, qui signe l’adaptation a un peu modernisé la pièce avec quelques touches dont celle-ci. Une fille au lieu d’un 3e gars. Ti-pit (Francis La Haye), et Gaston (Claude Despins) sont toujours là.

Quel acteur que Martin Drainville ! Si je l’avais adoré dans Harding (je l’avais vu lorsque je collaborais avec Dariobivonablog) c’est à nouveau un tour de force de sa part.

OUI, ON FINIT PAR OUBLIER SERGE THÉRIAULT ET EN TRÈS PEU DE TEMPS.


Hormis le risque du jeu des comparaisons des acteurs entre les deux versions. Il y avait selon moi la musique. Comment allait-elle trouver sa place au théâtre. Il faut bien se le dire, elle était un personnage à part entière en insufflant ce côté vieux blues. J’ai déniché sur le net un vidéo ou le compositeur Guy Bélanger joue une des compositions. Fermez les yeux et cliquez sur le lien pour vous évader. Lien musical. C’est là que cette pièce devient hors-norme. Elle est toujours présente, et de façon magistrale. Elle vient contrebalancer avec l’ennui au quotidien au gaz bar en insufflant de la vie. Qui sont les musiciens ? Les comédiens eux-mêmes ! C’est ainsi que j’ai découvert que Frédéric Lemay maniait très bien la basse. Mais mon gros coup de cœur fut pour Steven Lee Potvin et son harmonica. J’en aurais pris des heures.

Fermez les yeux et cliquez sur le Lien musical pour vous évader.

La pièce sera jouée jusqu’au 18 février 2023 uis en tournée toute l’année. Regardez la programmation de vos théâtres en région.

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Crédit photos : Danny Taillon

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