Frontières

Le nouveau film de Guy Édoin sort sur les écrans aujourd’hui. Lors des 41es Rendez-vous Québec Cinéma, la société Sphère Films, le présentait en première mondiale un peu plus tôt cette semaine et nous étions dans la salle.

Toute d’abord distribution de haut calibre puisque rien de moins que : Pascale Bussières, Christine Beaulieu, Marilyne Castonguay, Micheline Lanctôt pour les rôles principaux. Quand Béatrice Picard, Patrice Godin, Sarianne Cormier, Marie-France Marcotte, Sylvain Massé et Maxime De Cotret tiennent les seconds rôles, on peut clairement dire qu’il n’y a que la crème de la crème. Juste en voyant défiler cette liste de nom, le vertige nous prend.

Nous voici donc dans la campagne de St Armand dans les Cantons- de-l’Est près de la frontière américaine. Diane Messier (Pascale Bussière) a repris la ferme familiale ou elle y vit avec sa fille Sarah. Ses deux sœurs (Christine Beaulieu, Marilyne Castonguay), ne sont qu’a quelques encablures à vol d’oiseau. Bien que toutes différentes, elles sont unies, très unis. Voici la bande annonce.

Diane se sent constamment menacée et va même jusqu’à croire sa maison hantée. Inquiétée par son comportement, ses deux sœurs demandent leur mère (Micheline Lanctôt), de revenir de la Floride, car elles ne savent plus qui faire.

Sans rien divulguer, on découvre assez vite qu’un tragique accident est le déclencheur de la détresse de Diane. Les scènes se suivent et nous les pensons toutes faire partie de la même histoire. À la toute fin, Guy Édoin, nous sort un lapin de son chapeau et nous comprenons que certaines scènes étaient la réalité et d’autres la fiction dans lequel Diane s’est enfoncée. Instantanément mon cerveau a revu les scènes de fiction en comprenant comment la subtilité de la façon dont elles étaient tournées faisait en sorte que je les assimilais au réel. Quel tour de force !

Sans rien divulguer, on découvre assez vite qu’un tragique accident est le déclencheur de la détresse de Diane. Les scènes se suivent et nous les pensons toutes faire partie de la même histoire. À la toute fin, Guy Édoin, nous sort un lapin de son chapeau et nous comprenons que certaines scènes étaient la réalité et d’autres la fiction dans lequel Diane s’est enfoncée. Instantanément mon cerveau a revu les scènes de fiction en comprenant comment la subtilité de la façon dont elles étaient tournées faisait en sorte que je les assimilais au réel. Quel tour de force !

En allant voir le film vous découvrirez si Diane sombre ou pas. On montre bien toute la difficulté de surmonter une épreuve. On ne réagit pas tous de la même façon, mais qu’à plusieurs on est plus fort pour traverser cela. C’est un film très touchant qu’il faut voir.

Crédit photo : Laurence Grandbois Bernard, Marlène Gélineau Payette et SPHÈRE FILMS

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