On dit souvent que les choses les plus simples sont les plus belles. C’est exactement ce que nous ressentions en allant au vernissage des œuvres d’Anne Boyer.

Elle mélange le passé avec le présent au travers ces œuvres. Présent puisque beaucoup de ses œuvres sont numériques. Passé en rappelant ses origines métisses. Les premières nations étaient reconnues pour vivre de ce que la nature avait à offrir, surtout avant qu’on les sédentarise. Les plantes et les animaux sont des membres à part entière de la famille.
Avec son bagage de phytologue, Anne utilise les baies qu’elle cueille sur les terres de ses ancêtres au Manitoba. Elle les dispose dès lors pour former un motif, mais par n’importe comment. Le calibre, la forme, la couleur de la baie sont des éléments importants. Il faut trouver la bonne baie pour la bonne place. Elle en fait de même avec des piquants de porc-épic.


Elle utilise trois techniques novatrices mises au point ces dernières années : le perlage numérique, l’ornementation numérique à piquants de porc-épic et le tuftage de mousse (version numérique du tuftage de poils d’orignal) pour faire l’œuvre.




Ces œuvres sont emplies de douceurs. Du plaisir pour ma vue, mon cerveau qui font du bien. On ressort apaisé.
Si vous voulez allez découvrir ses œuvres remontez la rue Jeanne Mance jusqu’au 3680, rue Jeanne-Mance au MAI (Montréal, arts interculturels) la porte est grande ouverte jusqu’au 8 octobre 2022. C’est gratuit.
crédit photo : site internet Anne Boyer