Dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois, j’ai récemment vu Crépuscule pour un tueur dernier film de Raymond St Jean, sorti depuis hier sur tous les écrans du Québec.
L’histoire nous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre : le tueur à gage Donald Lavoie devenu délateur. Le film est librement inspiré de son histoire, mais pas totalement autobiographique.

À la fin des années 1970, Donald Lavoie, tueur à gages des plus efficaces, travaille sous les ordres du boss de la pègre du Sud-Ouest de Montréal, Claude Dubois. À la demande de ce dernier, il doit faire équipe avec une jeune recrue. Ce qui devait arriver arriva. La recrue fait un faux pas et le voilà en cavale pour un double meurtre. Il glisse entre les mains du sergent-détective Patrick Burns, mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot.
Attention ce film n’est pas juste un film de gangsters, avec une suite de meurtres sur fond des années 70/80. On découvre le passé de Lavoie qui fait mieux comprendre pourquoi il voit en Dubois une figure paternelle. Cela le mettra d’ailleurs en porte à faux quand ce dernier lui demandera d’éliminer un proche. Dur choix à faire. En qui ira sa loyauté ? Dubois ? Ses proches ? Ou sa femme et sa fille ?
Traqué par le clan Dubois d’un côté et par Burns de l’autre, Donald se retrouve pris dans un étau qui se resserre. Pour s’en sortir, il deviendra le premier délateur et fera ainsi tomber le clan Dubois. Grâce à lui, sera créé, la protection des témoins et le fait de changer d’identité pour refaire sa vie. Notez bien qu’il est quand même passé par la case prison.
Éric Bruneau joue Donald Lavoie. Il est quasiment de toutes les scènes. Encore une fois son jeu est parfait. C’est bien simple en ce moment tout ce qu’il fait se transforme en succès. Gageons que, cela soit de bon augure pour le film. Trois autres personnages principaux vont tourner autour de lui : le boss Claude Dubois (Benoit Gouin), le sergent-détective Patrick Burns (Sylvain Marcel) et sa femme (Rose Marie Perreault). Benoit Gouin m’a bluffé si vous me permettez cet anglicisme. Son regard cynique vous transpercerait.





Le choix des seconds rôles est tout aussi approprié. Je pense en particulier à Simon Landry-Désy qui tient le rôle du petit frère Carl Lavoie, minable de première.
C’est exactement le film de divertissement qu’il faut aller voir au cinéma. Pas de temps mort, histoire vraie de chez nous. On aurait presque envie d’aller s’acheter feu le journal Allô Police ou photo Police. Toujours pas persuadé ? regardez ces 2 extraits.
Je pense avoir tout fait pour vous convaincre de comme moi passer un bon mot au cinéma, alors 10-4.