Coupez !

Bientôt Halloween, et sors du nos écran un film de zombie. Logique vous direz-vous. Oui mais, car il y a un mais… Il s’agit d’un remake du film japonais Ne coupez pas ! (2017) de Shin’ichirō Ueda, passé incognito à sa sortie.

Le synopsis du film est le suivant. Rémi (Romain Duris) est en train de tourner son dernier film. Personne ne donne son 110%, sauf lui. Il faut dire qu’il a derrière lui seulement une longue liste de navet. Les acteurs Raphaël (Finnegan Oldfield) et Ava (Matilda Anna Ingrid Lutz) au vu de leur engagement ne semblent pas trop croire en ce film à petit budget. Petit budget équivaut sonne pour eu par aucun retentissement pour leur carrière puisque personne ne le verra.


Après une énième explosion de Rémi, pause de quelques minutes sur le tournage. Mon Dieu que Romain Duris peut tout jouer. Je l’adore ! C’est là que la Nadia la maquilleuse (Bérénice Bejo), la maquilleuse explique à Raphaël et Ava que le bâtiment est hanté. Des expériences furent faites durant la Seconde Guerre mondiale et ces cobayes hanteraient la bâtisse depuis.

Ce qui devait arriver arriva, des assistants se transforment en zombies. Le tournage prend alors un tout autre sens. Pagaille, peur, et débrouillardises pour finit ce film.

Et bien tout ce que vous venez de lire est l’histoire dans l’histoire ! si la première demi-heure on voit ce fameux plan séquence, on comprend après comment ils ont fait pour le créer. C’est là que le film prend un 2e souffle et où le film devient truffé de moments drôles. Dès lors on ne fait plus que rire encore et encore.

On rit plus qu’on a peur. Les dialogues y sont pour beaucoup : « J’ai l’air d’un Schtroumpf, l’autre du Géant Vert : on va faire le pire nanar du monde ». Un des seconds rôles celui de Fati interprété par Jean-Pascal Zadi est à mon avis le meilleur ! toutes ses scènes tombent à pic et nous spectateur on rit !

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Ce film est un film de zombie soit, mais en mode séries Z. Et comme pour une série Z du coup c’est un peu moins léché. On a vraiment joué sur les codes petit budget dans ce type de film au niveau costume, éclairage, etc. très bien fait.

Michel Hazanavicius, présent dans la salle, le soir de la première, avec ce film envoie une pique au travers son film : cette mode au remake, et non à la création. En meme temps il fait des clins à des films devenus cultes. Merci pour le clin d’oeil au père noël est une ordure avec : sac à merde ! Mon film culte en terme de dialogue. Lors de sa sortie après le festival de Cannes où il fut projeté hors compétition il y avait deux camps : ceux qui retrouvaient l’humour décalé comme dans les OSS 117, et les autres. Vous dans quel camp serez-vous ? Personnellement je n’ai pas retrouvé le niveau de OSS 117 ni dans l’histoire, ni dans les dialogues mais j’ai passé un bon moment.

Petit conseil regardez le générique au complet, la aussi il y a des petites perles.

crédit photo : Lisa Ritaine

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