On dit souvent que les soirées sur le pouce sont les meilleures et bien c’est ce qui m’est arrivé hier soir.
De façon tout à fait impromptue voilà qu’un ami me texte pour me dire : Val, j’ai 8 places pour le concert de Cabrel demain, une personne ne peut plus venir, veux-tu être de la fête ?

Cabrel en concert ? J’accepte et me voilà avec 7 fans inconditionnels. De mon côté même su j’adore les chansons je ne sais pas si de prime abord de moi-même j’aurais acheté un billet. Et bien comme les sceptiques j’ai été confondu !
Après un retard d’une heure, on se serait cru à un concert en France, les lumières ses sont éteintes. Rassurez-vous, aucunement un caprice de l’artiste, mais malheureusement, les services de secours au dû intervenir auprès d’une personne. On espère qu’elle va mieux.
Mais revenons au concert. Ces quelques dates au Québec fait partie de la tournée Trobadors (pas de faute d’orthographe c’est en occitan) qui pour cause de Covid a été interrompue à 2 reprises. Il mélange reprise et chansons cultes, passe de celles rythmées aux chansons d’amour comme il le dit lui-même dans une fluidité tout à lui. Tout coule telle une rivière.
Là clé de ce concert pour moi ? Les réarrangements de certaines chansons pour coller avec le style du dernier album. Il y a des fois, un coté jazzy, manouche qui vont à ravir. J’ai trouvé sur le net LA CHANSON de MA soirée et je vous partage. Donnez-moi votre avis sur cet arrangement, qui pour moi est limite mieux que l’original.
Dans une entrevue Francis Cabrel a dit : «Nous avons beaucoup de plaisir et il y a certainement des influences de La Nouvelle-Orléans et d’accordéon, poursuit l’artiste. D’ailleurs, la première fois que j’ai vu un accordéon dans un spectacle, c’était Zachary Richard, qui est devenu un ami que je ne perds pas de vue. De notre côté, nous utilisons un bandonéon.»
Cela n’est possible qu’avec 4 musiciens et 3 choristes lui prêtent main-forte. Tous au meilleur de leur sphère, d’ailleurs après 2 heures, il finit par la chanson mademoiselle n’aime pas qui permet à Alexandre Léauthaud (accordéon), Freddy Koella (violon), Nicolas Fiszman (basse contre basse), Denis Benarrosh (batterie) et enfin les choristes Julia Saar, Himiko Paganotti et Olyza Zamati d’être mettre mis de l’avant. C’est amplement mérité.
Il reste 3 dates au Québec, essayez de vous dénicher un billet. Mais si cela n’a pas été possible, mon petit doigt m’a dit qu’il revenait en 2024. Et cette fois-ci j’achète un billet.
Cadeau avant de vous laissez autre trouvaille sur le net : le trobator tour en coulisses