Brillante


Le théâtre Denise Pelletier frappe fort après la pause du temps de fêtes. Avec la pièce brillante nous voici transportés dans une fable sombre et magique sur fond de guerre. Pas joyeux me direz vous ? Que nenni la production Fil d’or poursuit ici sa quête d’un langage artistique qui vise à transcender les barrières culturelles et sociopolitiques.

Tel un film une bande annonce et des photos prises en décors réels ont été prises pour en faire la promotion. Très beau ! J’adnire ce type de promo qui essaie de donne l’envie à un public plus habitués aux écrans à venir franchir la porte des théâtre. Oui cette pièce est tout public. Alors montrez la vidéo à vos ados cela leur donnera envie d’aller voir cette pièce.

Comme cela se fait de plus en plus, pas de rideau, mais quelqu’un des comédiens déjà sur scène attendant le début la représentation. Les lumières entrent en scène pour nous les faire découvrir autour d’un vieux tobogan, une portière de voiture cabossée et des morceaux de pierres.

Ils sont là, trainant sur les décombres de leur école bombardée, le tout avec de la poussière. Attention si vous êtes allergique à cette dernière. Que faire quand tout est détruit et que ce n’est que désolation ? En bon québécois « ils chillent ».

L’arrivée de Dimitri (joué par Aksel Leblanc le soir de la première) et de sa mystérieuse poupée Brillante va semer le trouble. À ses dires, elle aurait des pouvoirs magiques. Léopold (Thomas Derasp-Verge ) la prend et dit des paroles réconfortantes au groupe. Voyant que le subterfuge donne de l’espoir il affirme que Brillantine utilise sa voix pour dire ce qu’elle a dire.

Dès lors au travers ces jeunes, allons-nous voir les différentes facettes de l’être humain dans l’épreuve. Il y a ceux prêts à croire à n’importe quoi pourvu que la situation s’améliore. comme Uki (Laurence Barrette) et Andreï (Emmanuel Prud’homme), qui vont tout de suite croire aux paroles de la poupée. Il y a les cartésiens, qui septiques, demandent plus pour y croire eux aussi Jemila (Marie-Madeleine) et Adèle (Marine Johnson). Et puis il y a les fatalistes pour qui tout semble déjà perdu Othmane (Tall Madani) et Lola (Alice Moreault). Le jeu de chacun est juste et aucun ne vole la vedette à l’autre. Cette fois-ci pas de chouchou, même si j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir Laurence Barrette.

Je trouve que le propos de l’auteur Clara Prévost résonne en nous face au changement climatique présent et à venir avec ce qui dit, les climats septiques et ceux qui veulent essayer de faire changer les choses pendant qu’il est encore temps.

Qui prendra le dessus sur le groupe ? Les convaincus ? Les sceptiques ? Ou les désabusés ? Mystère révélé en toute fin. Vous avez jusqu’au 4 février si vous désirez le découvrir

e

Billetterie

Crédits photos : Maxime Côté et Mattis Savard Verhoelen

Laisser un commentaire