Elizabeth Gilbert. Vous connaissez tous son nom grâce à son best-seller « mange, prie, aime ». Parue en 2020, c’est seulement récemment que j’ai lu au bonheur des filles.

Cette fois-ci elle nous fait revivre le Broadway des années 40 avec ces théâtres, clubs enfumés, music-hall, au début de la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire en deux mots est la suivante : Vivian, jeune fille de bonne famille est envoyée pour l’été chez l’excentrique de la famille sa tante Peg. Grâce à sa machine à coudre, Vivian va finir par se rendre indispensable et ainsi rester. Autour d’elle, gravite Celia Showgirl, Edna célèbre actrice anglaise qui fuit la guerre avec son mari Arthur Watson, Olive la fidèle amie de Peg et d’autres encore. Tout ce petit monde va se retrousser les manches pour monter THE spectacle. Les personnages sont drôles, attachants avec chacun une facette du genre humain. On les aime au bout de quelques lignes.

En même temps que le spectacle est créé, Vivian, elle, découvre un monde permissif, emplie de joie, de coup dur, d’amitié indéfectible, mais qui a également ses codes d’honneur. Fera-t-elle, comme sa tante, carrière à New York, ou devra-t-elle retourner dans sa paisible banlieue. Cette liberté va-t-elle lui bruler les ailes ? À vous le découvrir en lisant ce livre.

Elizabeth Gilbert dépeint comme à chaque fois la quête de liberté, à une époque ou celle des femmes était encore à gagner. Je mets ce livre dans la case lecture d’été, avec une touche de je me cultive, en voyant le chemin que les femmes ont parcouru pour être libre.

N’oubliez pas de me donner votre ressenti une fois lu.