Le festival juste pour rire nous a habitués à la création de comédie musicale en français. Cette année, il met la barre haute avec Annie !

Créé en 1977 par Thomas Meehan, Charles Strouse et Martin Charnin, Annie est devenue un incontournable sur Broadway puisque reprises maintes fois et la dernière en date en 2013. Je suis arrivée sans aucune idée préconçue puisque je n’ai jamais vu l’adaptation cinématographique. Je ressors de là tellement enchanter ! Je pourrais la voir et revoir avec grand plaisir..
Que raconte cette histoire ? Annie orpheline, vit à l’orphelinat de Miss Hannigan, femme détestable un peu dans le style Thénardier. Geneviève Alarie arrive admirablement à jouer les femmes belliqueuses. C’est selon moi le RÔLE du spectacle. J’ai un verre d’oreille depuis hier soir avec son « Aèèèèèèèèènie ». Un jour son chemin croise le milliardaire, Oliver Warbucks interprété par David Savard. La joie de vivre d’Annie finit par emplir le vide dans le cœur de ce dernier qui décide de l’adopter. David plein de petites filles et de moins grandes veulent bien se faire adopter demain matin par toi !


Alors qu’elle a tout sur le papier pour être heureuse Annie au fond de son cœur, ne rêve que d’une chose : retrouver ses véritables parents. Notre beau milliardaire ne pouvant rien lui refuser offre une récompense à quiconque l’aidera à les retrouver. Véronique Claveau campe la calme et distinguée Grace Farrell, l’assistante dévouée. Arrive ce qui devait arriver un trio patibulaire, composé de Lily St-Regis joué par Émily Bégin, Rooster par Kevin Houle et notre fameuse Miss Hannigan, monte un plan à fin que Lily et Rooster se fassent passer pour les parents d’Annie, qui sont malheureusement décédés dans un incendie, il y a de cela quelques années.
Alors qu’elle a tout sur le papier pour être heureuse Annie au fond de son cœur, ne rêve que d’une chose : retrouver ses véritables parents. Notre beau milliardaire ne pouvant rien lui refuser offre une récompense à quiconque l’aidera à les retrouver. Véronique Claveau campe la calme et distinguée Grace Farrell. Arrive ce qui devait arriver un trio patibulaire composé de Lily St-Regis joué par Émily Bégin, Rooster par Kevin Houle et la sœur de ce dernier monte un plan à fin que Lily et Rooster se fassent passer pour les parents d’Annie, qui sont malheureusement décédés dans un incendie, il y a de cela quelques années.








Sur scène ce n’est pas moins de 25 artistes qui font vivre l’adaptation de Serge Denoncourt. Bravo pour cette mise en scène pleine de vie ! Après ce que nous venons de traverser, elle fait 2 fois plus de bien. Les dialogues sont savoureux, avec beaucoup de pointes d’humour. Oui, oui on rit et souvent.
Serge a vraiment trouvé son Annie en Kalya Turner. Elle me fait penser à Shirley Temple en plus grande. Mais toute la distribution de la comédie est bien trouvée. Le public a craqué pour la plus jeune des orphelines qui est jouée par un bout de chou adorable. Qui sait avons-nous un artiste de demain dans les 11 jeunes orphelins pour dire qu’il a fait ses débuts dans une comédie musicale version francophone qui va devenir un classique.
Nous n’avons pas à pâlir de la comparaison avec Broadway. Les décors sont magnifiques, les coutumes également et que dire des chorégraphies crées par nul autre que Wynn Holmes, assistée de notre cher Nico Archambault. Elles sont modernes, rythmées et pleines de vie.
Pour paraphaser l’extrait suivant nous n’avons besoin de rien d’autre pour passer une magnifique soirée. Même si beaucoup de billets ont déjà été vendu ne goutez pas votre plaisir en famille. Attention ne peut pas emmener les moins de 10 ans. Un petit garcon devant moi a fini pour trouver cela trop long.
La comédie se jouera en juillet à Montréal, au Théâtre St-Denis jusqu’au 24 juillet, puis à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, du 12 août au 4 septembre. Je leur souhaite de tout cœur qu’une éclosion de Covid ne vienne pas chambouler l’agenda.
Lien pour la billetterie : https://www.hahaha.com/fr/spectacles/annie
Crédit photos : Laurence Labat